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Iaïdo à Royat : Écho d’un cerbère.

samedi 30 octobre 2010

Ce dimanche, Michel ROYER a donné son premier cours de l’année en Iaï (maniement du Katana avec applications au ken mousse). J’avais entendu dire que le contenu était ouvert aux pratiquants F.F.K. de toute la région (ligue auvergne). Au vu de la fréquentation enregistrée ce jour… Soit on m’a menti, soit la volonté de formation n’est pas partagée… Ce manque manifeste d’intérêt pour l’évolution martiale ne touche d’ailleurs pas que les disciplines extérieures... Naturellement, d’aucuns me diront que je vais trop vite en besogne, que tous ces volatiles hors du tatami ne sont pas nécessairement oublieux, et qu’il me faut tenir compte des vacances scolaires. Là, faut à tout prix que je me pince… Dire qu’il fut un temps où l’on se serait quasiment damné pour bénéficier d’un soupçon d’enseignement. Hein ? On est plus à l’âge de la famille Pierrafeux ni dans le maelstrom du Moine fou ? D’accord, autant pour moi… à chacun ses démons !

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Reste au moins la satisfaction de voir un nombre certain d’élèves de notre école et quelques représentants du club de Vic… Heu ! Même si, parmi ces derniers, il ressort qu’on ne comprend pas toujours ce qu’est l’esprit d’entraide… Je sais bien, on me retournera que de nos jours un tube recouvert de mousse incite davantage au pur plaisir du bûcheron qu’à la satisfaction patiemment dialoguée du bretteur… Néanmoins, sait-on que même leur professeur, un ancien camarade de bosses, eut à souffrir inutilement d’un œil via les estocades brouillonnes de son partenaire ? Et que dire de la punition d’Anna pour un mauvais contrôle… de débutante ?

Simplement que parfois une parenté de forme (gestuelle instable) doit inciter à prévenir concrètement un décrochage prochain (décoches dangereuses). En clair, de temps à autres, prévoir les casques et de la glace, puis à chacun de balayer devant sa porte !

Ceux qui ont travaillé durant la séance à parfaire leur posture ont pu redécouvrir les cinq premières séries de cet art de dégainer le sabre. Ils ont pu apprécier l’importance qu’il y a de respecter la successivité des mouvements en jeu et de ne pas céder à la pente qui porte notre congénère à faire le beau. Ils ont enfin eu la possibilité de voir décliner autrement ces divers enchaînements (à genoux, en rose des vents). Mais, si vous y étiez vous savez déjà tout cela. Les autres ? Qui a dit déjà que l’absence était proche du vent pour le feu… Éteignant le petit et allumant le grand ? Espérons donc pour eux qu’ils conservent suffisamment de flamme(s). MM. Bussy-Rabutin et Royer, serviteur !

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