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Yoseikan Kobudo (armes)

vendredi 15 octobre 2010

Le YOSEIKAN-BUDO inclut dans sa pratique le travail des armes traditionnelles du KOBUDO : boken, sabre, poignard, nunchaku, tonfas, saï, bâtons de différentes longueurs, lance.

L’étude de ses armes se fait toujours autour du travail ondulatoire et permet ainsi d’acquérir des connaissances et des techniques transposables dans le combat mains nues.

Au club, ce travail des armes se fait le jeudi. L’enseignement est assuré par Guillaume en début de séances (parfois Alain le cerbère n°1 intervient...), puis par Michel Royer, expert en Iaïdo entre autre (voir les dates de stages).

Les armes sont utilisées en défense et en attaque entre partenaires. Chaque partenaire ne possède pas forcément le même jeu d’armes afin de travailler les déplacements, les notions de distance, de timing, de rapidité. Chaque arme possède en effet des qualités spécifiques : rapidité, longueur, souplesse, tranchant, légèreté.

Les randoris sont effectués à l’aide d’armes gainées de mousse qui permettent de sentir le contact en toute sécurité :

  • Kombo - 37cm
  • Tambo - 75cm
  • Tchobo - 105cm
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Armes du Kobudo (et protection, gants)
Dans l’ordre : Baton long, court, Combo, Tambo, Tchobo, Saï, Nunchaku, Tonfas, poignard bois, Casque de protection, Gants, Pao

Le travail des armes et leur compréhension permet aussi de mieux se défendre contre elles à main nues.

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Explication par Mitchi Mochizuki
Stage Royat - octobre 2010

Un peu d’histoire

L’art de protection avec objets (bois, métal) est généralement associé à l’île d’Okinawa, au sud du Japon. La tradition veut que ses habitants aient été privés du droit de posséder des armes par un seigneur soucieux de prévenir toute rébellion. Du refus général de ces vassaux à céder devant l’autorité serait née une résistance aussi ingénieuse que secrète. Ces « sujets » auraient en effet détourné de leurs utilisations originelles les ustensiles de leur vie quotidienne. Notamment le matériel de pêche ou de campagne deviendrait un support terriblement efficace pour une défense... discrète.

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Maître Hiroo et professeur Chalteix... Jeunes !
Jeunes...

Au début du 19ème siècle, estimant que le changement politique est suffisamment significatif, les instructeurs optent pour l’ouverture. Par leur choix en faveur d’une éducation physique, nous avons pu hériter des techniques ainsi que de la méthode. Le pratiquant a aujourd’hui l’occasion de découvrir puis d’apprivoiser le maniement d’objets divers : le bô (bâton long), le tonfa (bâton court avec poignée), le saï (plantoir à riz en trident), le nunchaku (sorte de fléau)... L’entraînement recourt à un savant mélange de répétitions et d’applications, de sensations d’appuis et de respiration, de concentration et de rythme, de maîtrise et de réalisme. La progression de chacun est marquée par l’obtention de grades. Ceux-ci autorisent un repérage rigoureux des qualités acquises et l’ajustement cohérent des objectifs.

Le kobudo peut être pratiqué comme un art martial à part entière ou associé à une autre activité de combat.

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Joël au travail... Un zeste poseur non ?